jeudi 15 octobre 2009

Jean Sarkozy, ou de la nécessité d'une VIème république..

Le pouvoir donne-t-il le sens de la démesure ?
Il faut croire que oui!
Car peut-on échapper à ce sentiment de toute-puissance que peut procurer le mandat de président dans la Vème République. Le fait même d'avoir été élu au suffrage direct rend ce mandat inaliénable et affecte gravement celui qui le détient pour peu qu'il n'ait ni le recul et l'humilité nécessaires que procurent des années d'études dans les grandes écoles, celles-ci fournissant à leurs ouailles les fondamentaux liés au service du peuple, ou encore une bonne connaissance de la France profonde, celle des agriculteurs, des ouvriers, des smicards et des laissés-pour-compte.
N'est-il pas temps, sinon urgent ou de supprimer le poste de premier ministre et d'attribuer de facto le rôle de chef de l'exécutif au président élu, avec évidement deux modifications constitutionnelles induites :
- Suppression du 49.3 et
- Non recours à la dissolution de l'assemblée..
Le changement de la durée du mandat présidentiel de 7 à 5 ans et son alignement sur le mandat des députés implique la transition entre deux postures présidentielles:
- Président, en charge de tous les français et
- Président, en charge de ses électeurs et donc Président de son Parti ou de sa coalition.
Les dérives autorisées par le système actuel montrent qu'il est grand temps de changer de constitution.
Jean Sarkozy est le symptôme de l'affaiblissement d'un système à bout de souffle.
Et ce n'est pas sur Jean Sarkozy, en tant que syndrome de cet affaiblissement qu'il faut jeter la pierre (encore que!) mais sur cette Marianne qui n'en peut plus de vieillir et de devenir gâteuse.

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